Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





14 mars 2015

Amiral Rogel : Horizon 2016

 
© Marine nationale. Le chef d'état-major de la Marine à Lanvéoc-Poulmic le jeudi 8 décembre 2011 pour la renaissance de la 33F.

Nous apprenions il y a quelques jours - avec une certaine surprise puisque les bruits de coursives n'évoquaient pas cette éventualité - la prolongation d'une année de l'amiral Bernard Rogel comme chef d'état-major de la Marine nationale.

Penchons-nous un instant sur l'importance du mandat qui est confié à l'amiral Rogle. Il prenait ses fonctions le 12 septembre 2011 et il devrait transmettre sa charge autour de l'été 2016. Soit un mandat de près de cinq années.

Par rapport aux anciens amiraux qui ont porté la fonction, ce n'est pas rien. Depuis 1892, la Royale a été dirigée par 53 chefs d'état-major. L'année 1943 marque une rupture car depuis les amiraux demeurèrent en fonction plus de deux ou trois années. Il n'est plus si rare qu'ils atteignent les quatre années, si ce n'est cinq ou plus !

Sur ces 53 chefs de la Marine, seuls 7 portèrent leurs fonctions pendant 5 années ou plus. Citons le souvenir des amiraux Nomy, Cabanier, Lannuzel, Leenhardt et Lefebvre.

En particulier, distinguons ce qui ressemble aux trois grands artisans de la reconstruction de la Royale au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, c'est-à-dire les amiraux Lemmonier (sept années), Nomy (neuf années) et Cabanier (huit années) qui totalisent à eux trois 24 années.

Toutes ces choses posées, elles permettent de replacer l'importance de l'allongement de la durée du mandat de l'amiral Rogel comme chef d'état-major de la Marine. D'ici à 2016, les spectateurs pourront se demander quelle sera la marque "Rogel" à la tête de la Marine, le nombe de chantiers qu'il aura pu lancer et mener alors que la tendance institutionnelle est à la réduction des pouvoirs des chefs d'état-major des Armées.

Ce qui ouvre d'intéressantes questions sur la durée du mandat, la pertinence de conserver ou de renouveler les officiers généraux, de maintenir ou ne pas respecter la barrière de l'âge de départ à la retraite tout en maintenant ouvertes les plus hautes perspectives de carrière pour les plus jeunes.

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