Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





27 avril 2012

Renforcer la puissance navale française ? Dissimuler les navires à l'horizon des armes

© Wikipédia. SMS Gneisseau.

 Les amiraux Darrieus et Daveluy (qui ont deux prix de la Marine nommés ainsi en leur honneur) ont stimulé le débat naval français au tout début du XXe siècle. C'est de leurs divergences sur la portée utile des armes, et surtout sur la portée à laquelle il faut engager sérieusement un navire ennemi, que se dessine une certaine manière de pensée qui influe directement sur notre façon de concevoir le navire de combat aujourd'hui.

24 avril 2012

Défense aérienne de la Flotte : le porte-avions doit-il être le piquet radar aérospatiale ?

© Jane's Fighting Ships 1969-70 : SABMIS program.

La défense aérienne de la Flotte pose bien des questions. Un certain nombre d'entre elles nous conduisent invariablement vers la question des senseurs. La FREDA (FREMM de Défense Aérienne) en est l'exemple le plus abouti : elle ne disposerait pas de radar de veille aérienne à longue portée, elle n'aurait pas la puissance électrique nécessaire pour servir de navire de défense antimissile balistique (de théâtre, comme de territoire).

21 avril 2012

Les noms des BPC sont-ils adaptés aux capacités des navires ?

© Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan 2012.

 Un lecteur me fait superbement remarquer qu'il y a peut être matière à débattre de la pertinence des noms qui ont été donnés aux deux premiers BPC.

20 avril 2012

DAMB de territoire : les coûts des intercepteurs de la bulle de défense aérospatiale



 La défense antimissile balistique de théâtre existe donc en France : ce sont les systèmes SAMP/T (Mamba) de l'Armée de l'Air. Ceux-ci permettent d'intercepter des missiles ayant une portée allant jusque 1000 km. Ou plutôt, il faudrait dire qu'ils peuvent intercepter des missiles balistiques dont vitesse en phase terminale (après la rentrée dans l'atmosphère) ne dépasse pas la vitesse de l'intercepteur : l'Aster 30, soit Mach 4.5 après trois secondes de vol.

17 avril 2012

L'Argentine jettera-t-elle l'Armada dans une alliance avec la Royal Navy ?



 Un conflit qui couvait entre l'Espagne et l'Argentine explose tout doucement. Buenos Aires est, comme tout les Etats qui peuplent cette planète, ou presque, contrarié par le niveau actuel des cours de l'or noir. Il n'y a donc pas quatre chemins pour une puissance étatique qui souhaite répondre aux souhaits de ses administrés : disposer d'énergie à un prix supportable. La présidente argentine, Cristina Kirchner, souhaiterait donc prendre le contrôle de la compagnie pétrolière locale, YPF. Cette action n'a que pour objectif de contraindre ladite société à augmenter sa production à destination du marché national argentin afin de détendre les prix de l'or noir.

13 avril 2012

Frégates spécialisées ou Destroyers polyvalents ? Les croiseurs légers Horizon tranchent !

© Marine nationale.

La construction d'une Flotte ne repose donc que sur une doctrine claire et équilibrée, suffisamment bien pensée pour accoucher de la réalisation d'un projet sur deux décennies, au moins. Quand la doctrine est hésitante, ou ne parvient pas à s'extirper d'un débat, cela a donné la flotte d'échantillons. Les débats en ce modeste lieu ont pu porter sur les escorteurs : faut-il des corvettes ou frégates légères spécialisées ? De grandes frégates, destroyers, plus ou moins spécialisés ? De grands navires polyvalents ?

11 avril 2012

Marine nationale : Commando Carrier et Sea Basing français ?


© Inconnu. Le HMS Bulwark en opération avec des Westland Whirlwind au décollage.
Historiquement, Londres avait fait le choix de durer à la Mer. C'est-à-dire que les Anglais privilégiaient l'utilisation des communications maritimes pour frapper sur le continent là où cela fait mal à la puissance continentale du moment. Il s'agissait d'équiliber les puissances en Europe. La masse continentale était manoeuvrée par la puissance navale qui choisissait à sa guise le terrain. Cette stratégie nécessitait de trouver un autre puissance continentale pour porter le coup décisif à la première, ou une coalition de bonnes volontés.

05 avril 2012

Défense aérienne de la Flotte, solutions italiennes et Marine 2030




Rome envisagerait de permettre à ses FREMM de pouvoir embarquer des missiles Aster 30. Il s'agit encore une fois de préparer l'avenir... sans les Horizon n°3 et 4 (italiennes !). Cette "intégration", ou cette nouvelle option ouvre des perspectives intéressantes. Premièrement, la structure de la Marina militare pourrait s'en trouver bouleverser. Deuxièmement, la Marine nationale pourrait être affectée par ce choix italien.