Les @mers du CESM


Les @mers du CESM - 19 avril 1944 :

Le cuirassé Richelieu participe au bombardement de Sabang, base japonaise en Indonésie. Le navire français, ayant rejoint l’Eastern Fleet commandée par l’amiral britannique Somerville, prendra part à trois autres opérations visant des bases navales ennemies. Après 52 mois passés en mer, le bâtiment rentre à Toulon le 1er octobre 1944. À nouveau déployé en Asie du Sud-Est l’année suivante, le bâtiment assistera à la capitulation du Japon dans la rade de Singapour le 23 septembre 1945.





22 avril 2011

DCNS Evolved Aircraft Carrier : exportable ?

© DCNS.
L'étude DEAC (DCNS Evolved Aicraft Carrier) est l'adaptation du deuxième porte-avions à l'hypothèse d'une commande "si les conditions économiques et financières le permettent". Par rapport au livre blanc de 1994, la crise financière et économique de 2007-2008 pèse aussi sur cette étude.

Ce projet est de dimensions et caractéristiques plus réduites donc moins coûteux pour rentrer dans l'enveloppe budgétaire (sans qu'il ne s'agisse du "porte-avions enveloppe" à propulsion nucléaire). Grâce à sa propulsion conventionnelle, il sera plus aisée de le placer à l'export ! 

A l'instar d'autres systèmes d'armes majeurs et structurants, la question de la marchandisation se pose. Est-il possible de tout exporter ? Concernant le pont plat pour aéronefs à voilure fixe, l'équipement relève presque de l'expression matérielle de la souveraineté d'un Etat. 

Nous sommes dans un contexte de fin du conflit Est-Ouest, d'après 11 septembre et d'émergence ou réémergence de nouvelles puissances. Ces nouveaux acteurs (Brésil, Russie, Inde et Chine) présentent la volonté de se doter de groupes aéronavals. 

La Chine est sous embargo en ce qui concerne les ventes d'armes... ou presque puisque la déconstruction d'anciens porte-avions fait des heureux dans l'Empire du Milieu. 

L'Inde et le Brésil sont des partenaires plus ouvert. Le premier porte-aéronefs Indien de conception et construction nationale est dérivé directement du Cavour. L'Inde construit ce premier navire, et pourrait en construire un second sur le même modèle (ce qui est très logique), voire un troisième. Toutefois, il faut rappeler que la marine indienne recevra aussi l'ex-porte-aéronefs soviétiques, l'Amiral Gorshkov, rebaptisé Vikramaditya. 

Le Brésil serait à la recherche d'une opération similaire à la coopération italo-indienne pour construire des porte-avions. Le Brésil ambitionnerait de s'équiper de deux groupes aéronavals : 4 porte-avions. Il est difficile de dire si le Brésil arrivera à 4 navires. Il lui faudrait au moins remplacer l'ex-Foch. L'aéronavale brésilienne entretient son savoir-faire depuis que le Minas Gerais (1956-2001) était en dotation dans sa marine.

Il y a eu des bruits de coursives, comme quoi, la France aurait dans ses cartons des projets de coopération en matière aéronavale avec le Brésil (qui fait du transfert de savoir-faire dans ce domaine avec la Chine) et la Russie. Le blog Poder Naval (relayé par RP Defense) relevait, début avril, que DCNS exposait quelques maquettes dont celle du DEAC au salon naval brésilien.
Il existe un autre partenaire possible pour la France : la Russie. L'information est tombée, notamment, il y a trois ans. L'agence de presse Russe, RIA Novosti (relayée sur Red-Stars) livrait deux informations : la France serait en passe de vendre "des" Mistral à la Russie et ce serait une première coopération dans les "grands navires de combat" afin de construire un porte-avions en commun.

Constatons que l'avenir de notre outil aéronaval pourrait passer par une coopération avec un pays du BRIC(S), et non plus avec l'OTAN (coopération franco-anglaise). 

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